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La Ruelle
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Réalisé par :
L'histoire
Dans les années 1950, Denis Pantis développe une passion pour la musique américaine, qu'il entend jouer sur le jukebox du restaurant de son père, modeste immigrant grec établi à Cartierville, dans le nord de Montréal. Denis n'a pas vingt ans lorsqu'il enregistre son premier 45 tours, sous le nom de Dante. Devenu producteur chez Trans-Canada, il adapte en français les grands succès américains et britanniques de l'heure. En quelques années à peine, il signe des contrats avec Michèle Richard, Les Baronets, Les Classels, César et les romains, Les Sultans, Les Milady's et beaucoup d'autres. Accumulant les numéros un au palmarès, Les Industries Denis Pantis connaissent leur apogée à la fin des années 1960, représentant près de 25% des ventes de disques au Québec. Croyant à l'avenir de la chanson yéyé, Denis rachète la quasi totalité des bandes maîtresses des compagnies locales, après l'effondrement de l'industrie dans les années 1970. Aujourd'hui, il détient près de 75% de tout ce qui a été enregistré au Québec entre 1940 et 1990.
Technique
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ProductionGuylaine Maroist, Éric Ruel, Sylvain Cormier, Salomé Dauffy-Maliarevsky - Société de production : Les productions de la Ruelle
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ScénarioÉric Ruel, Guylaine Maroist avec la collaboration de Sylvain Cormier
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Direction photoFabien Côté, Richard Hamel, Jean-François Perreault
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MontageÉric Ruel
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MixageFrançois Lacasse, Simon Lacelle, Éric Ruel
Complément d'information
« Voici l’expérience cinématographique la plus jouissivement participative du 21e siècle. #JUKEBOX !!! »
– Sylvain Cormier
« Ma préoccupation première avec Jukebox est de faire vivre une expérience collective unique. C’est un film grand public pour faire le party en gang. On veut carrément raviver pour les cinéphiles et les gens de tous âges l’esprit yéyé des années 1960, conjuguer le passé au présent! »
-Eric Ruel, réalisateur
« Vous vivrez une expérience collective unique de cinéma, replongeant dans les fondations même de l’industrie culturelle québécoise et de ses premières grandes star ! Je peux vous promettre deux choses : vous sortirez de ce film heureux… et que vous aurez dans la tête pour plusieurs jours l’un des innombrable vers d’oreille yéyé que ce film unique et généreux contient ! »
– Frédérick Pelletier, directeur de la programmation , Rendez-vous Québec Cinéma
Bande-annonce
La presse en parle
Après avoir révélé les dessous de l'Expo 67, Éric Ruel et Guylaine Maroist lèvent le voile sur la création de l'industrie du disque et du star système québécois. Et ce, par le biais du portrait d'un magnat du yéyé, un homme d'affaires audacieux et roublard, qui a fondé sa carrière sur le flair artistique et le travail acharné. À travers ce parcours atypique, les auteurs évoquent aussi comment la transcription et l'appropriation de chansons populaires étrangères ont pu contribuer à construire l'identité et la culture francophones. Traité sur un ton ludique bien en phase avec le sujet, cet aperçu d'un pan méconnu de la Révolution tranquille amuse autant qu'il fascine. En dépit d'animations rose-bonbon de style karaoké, qui deviennent un peu envahissantes. Sur le plan factuel, le film ne manque pas non plus de séduire, grâce à l'utilisation habile de documents d'archives nombreux et souvent inédits, provenant principalement de l'ONF. Et malgré le caractère anecdotique de certains témoignages, les intervenants font montre d'un bel enthousiasme.
Charles-Henri Ramond, Mediafilm
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