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Mon cinéma québécois en France
Montrer la différence entre les discours et les actes, la collusion entre le politique et le grand banditisme.
Denys Arcand sort d’une décennie de documentaires engagés. Celui-ci est le troisième volet d’une tétralogie comprenant deux documentaires et deux fictions. En cette époque de prise de conscience citoyenne, il démontre que la fiction peut dire ce que le documentaire n’a pas le droit de révéler.
C’est une œuvre très actuelle avec un gros programme de construction au Québec de grands édifices pour les JO comme pour l’aménagement de la ville ou le chantier de la Baie James. De nombreux scandales auront lieu à l’époque qui démontreront cette collusion entre gouvernement et mafia locale. Arcand s’est d’ailleurs inspiré du nom d’un mafioso incriminé à l’époque.
Questions à aborder :
Cinéma éthique et politique : la société québécoise au prisme de Réjeanne Padovani de Christian Poirier et Mélissa Théribault
Films en rapport : Le Parrain de Francis Ford Coppola, Le confort et l'indifférence de Denys Arcand
Mon cinéma québécois en France