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Office national du film du Canada
"Du cinéma-vérité? Oui, mais pas de la vérité-cinéma comme il arrive trop souvent. Parce que partant lui aussi d’idées préconçues, et d’une “mise en situation », le principe même de ce çinéma est mis en cause (contesté) par l’auteur et les interprètes, au beau milieu du film, et qu’on a eu l’idée géniale de garder cette scène, d’en faire la scène-clé du film. Cet extraordinaire dialogue entre l’auteur et les interprètes donne son sens à tout le reste." Michèle Favreau, La Pressen (mars 1968)
"Le film de Godbout arrive vraiment à établir le personnage-type des jeunes de 16-18 an». Avec son impuissance, sa peur, son masque. Et sa tendresse. Cette tendresse qui ne trouve pas son mot ni uon geste ailleurs que dans un pré-langage et au bout du doigt : « bip-bip » sur le nez de sa conquête. Un film a voir par tous: éducateure, jeunesse go-go et cinéphiles. Un lucide Godbout. Une tendre jeunesse." Jean Royer, L’Action (semptembre 1968)
"Il est injuste, à mon sens, d’établir, comme certains critiques l’ont fait d’autorité, un parallèle Godbout-Godard ou Godbout-Rouch. Le réalisateur n’a rien d’un sociologue (son échantillonnage est heureux mais discutable) et ne rejoint que par le détour l’ethnologie (le film ne se veut pas un documentaire scientifique). C’est autre chose qu’un reportage puisqu’on ne rend pas compte d’un fait fini. C’est autre chose…" Claude Daigneault, Le Soleil (1968)
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