Description
DVD 1
Madame Tutli-Putli de Chirs Lavis et Maciek Szczerbowski, Madame Tutli-Putli monte à bord d’un train de nuit, traînant avec elle tous ses biens. Voyageant en solitaire, elle partage sa cabine avec des étrangers d’apparence tantôt bienveillante, tantôt menaçante. Quand tombe la nuit, elle se retrouve au cœur d’une angoissante aventure métaphysique, où la réalité se confond avec le rêve.
Jeu de forme de Malcolm Sutherland, est le produit de plusieurs mois d’échanges créateurs entre le cinéaste d’animation Malcolm Sutherland et le musicien compositeur Luigi Allemano. C’est une danse des formes et du son. Elle comporte une cadence musicale de Ravi Shankar. Film sans paroles.
Nungu de Nicolas Brault, sous le soleil d’Afrique, l’âme d’une mère ressuscitée par la musique redonne force et vie à son enfant. Instrument de musique africain, le hungu est l’occasion pour Nicolas Brault de signer un conte intemporel où l’élégance de son animation donne vie à une fable sans frontières. Film sans paroles.
Rosa Rosa de Félix Dufour-Laperrière, alors que la guerre éclate aux portes de la ville, Rosa et son amant vivent sereinement ensemble, essayant de préserver une fragile normalité. Rosa Rosa est l’entrelacement de destins individuels et collectifs via une histoire d’amour simplement racontée par le couple lui-même. Dans cette animation à partir de photos retravaillées, Félix Dufour-Laperrière propose un univers graphique insolite où espaces publics et privés se recoupent.
L’Ondée de David Coquard-Dassault, une ville est frappée par une pluie soudaine. Tous cherchent refuge. Les activités ralentissent, s’arrêtent presque. Pendant que la plupart des passants attendent à l’abri, certains se risquent à défier la nature. Lorsque les nuages s’estompent, la vie reprend son cours. L’ondée aura été un moment de pause au coeur du grouillement humain. Film sans paroles.
Retouches de Georges Schwizgebel, Georges Schwizgebel joue avec la perception et la représentation, et s’amuse à perturber l’équilibre des formes. En un coup de pinceau, un escalier roulant devient une piste d’athlétisme, en quelques coups de brosse, les ondulations d’une chevelure révèlent une forêt secouée par le vent, en une spectaculaire inversion de point de vue, un terrain de tennis tourne autour d’une balle immobile. Oscillant entre le rêve et la réalité, Retouches est l’œuvre d’un funambule graphique s’avançant librement sur le fil du cinéma d’animation. Film sans paroles.
Révérence de Patrick Bouchard, entre l’égoïsme des bourgeois et la bête passivité de leurs serviteurs, ce court métrage de marionnettes présente la tragi-comédie d’une société agonisante, dont les membres aveuglés se réfugient dans des comportements absurdes. Film sans paroles.
Un peu de monnaie s’il vous plaît ? de Laurie Gordon et Ryan Larkin, court métrage d’animation du cinéaste Ryan Larkin (En marchant, Street Musique, etc.) portant sur une série de situations comiques l’ayant marqué alors qu’il était «mendiant» à Montréal. Le célèbre animateur est décédé avant d’avoir terminé son film, lequel a été complété par une amie, la productrice et auteure-compositrice Laurie Gordon, accompagnée d’une équipe de jeunes animateurs dévoués.
L’échine de chris Landreth, le réalisateur oscarisé Chris Landreth est de retour avec une touchante histoire de rédemption qui nous entraîne au cœur de la relation entre un homme et une femme emprisonnés dans un tourbillon de destruction mutuelle après 26 ans de mariage. Avec The Spine, Landreth poursuit sa quête d’une esthétique visuelle étrange, magnifique et hautement originale, utilisant l’imagerie numérique pour créer des personnages dont l’apparence devient la métaphore de leur état d’âme.
L’homme qui dort de Inès Sedan, une jeune femme partage son existence avec un fantôme assoupi, vivant dans le déni d’une disparition qui l’a laissée seule. Ce film d’animation aux textures vibrantes est une œuvre de résilience, un voyage au bout de la nuit culminant dans l’éveil.
Comment les humains ont obtenu le feu de Denis Janke, cette courte animation introspective se déroule dans le village de Carcross, dans la Première Nation de Tagish. La grand-mère du pilier du quartier, Kay, raconte aux enfants de la région comment Crow a incendié les gens. Au fil de l’histoire, nous rencontrons également Tish, 12 ans, une fille introspective et talentueuse qui se sent attirée par l’aînée. Ici, le mélange du passé et du présent, le mythe et la réalité se rencontrent, et la métaphore du feu imprègne le tout dans un endroit qui est au cœur de la mémoire spirituelle et culturelle de cette communauté autochtone.
Robe de guerre de Michèle Couroyer, court métrage d’animation sur une femme qui porte la guerre en elle. Dans sa tête les soldats avancent, piétinant tout sur leur passage. Telle une pietà, elle pleure son fils, son frère. De sa douleur et du sang de l’homme mort au combat surgit une armée de femmes, puissante colonne drapée dans la foi et la révolte. La soif de justice devient soif de vengeance. Le corps de la femme est une arme, sa robe une armure. Celle qui jadis donnait la vie donnera la mort. Film sans paroles.
Drux Flux de théodore Ushev, film d’animation illustrant l’écrasement de l’homme moderne par le rouleau compresseur de la performance. Entre figuration et abstraction, Drux Flux s’inspire de L’homme unidimensionnel du philosophe Herbert Marcuse. Le cinéaste déconstruit les paysages industriels et met en cause la suprématie de la technique au dépend de l’humanité.
DVD 2
Isabelle au bois dormant de Claude Cloutier, animation dessinée à l’encre de Chine, mettant en scène un conte de Perrault dans l’univers disjoncté et ludique de Claude Cloutier. Le film raconte l’histoire d’une princesse victime d’une violente crise de narcolepsie et clouée au lit. Le roi mobilise ses sujets pour réveiller la Belle, et tous répondent à l’appel. Mais suffit-il vraiment d’un baiser pour réveiller une princesse?
Le Noeud cravate de Jean-François Lévesque, ce court métrage allie à merveille animation de marionnettes et dessin animé. Le film raconte quinze ans de la vie de Valentin. Employé dévoué à sa tâche, leurré par des patrons imbus de pouvoir, Valentin lutte contre l’absurdité avec toute la force de ses espérances.
Reviens au printemps de Belinda Olford, une fable animée attendrissante sur la mort. À l’approche de celle-ci, un vieillard repasse sa vie en pensée.
HA’AKI de Iriz Pääbo, court métrage d’abstraction impressionniste, où animation et musique s’inscrivent en simultanéité dans un processus organique de symbiose créatrice. La cinéaste Iriz Pääbo crée un nouveau vocabulaire cinématographique, qu’elle a baptisé «animbits», pour relater l’histoire extrêmement suggestive d’une partie de hockey. N’étant pas elle-même une grande passionnée du sport national du Canada, comme elle l’avoue volontiers, Iriz Pääbo a demandé à Eric Nesterenko, excellent joueur de la LNH des années 1960 et 1970 au parcours non conformiste, de lui servir de guide dans cette aventure artistique. HA’Aki est la représentation imagée et fantaisiste du hockey tel qu’il se joue dans l’imaginaire d’une poète de l’animation brillamment inspirée. Film sans parole
Ici par ici de Diane Obomsawin, dans ce court métrage d’animation autobiographique, Diane Obomsawin (dit Obom) raconte avec humour et lucidité les grandes étapes de son enfance, vécue entre Montréal et la France. De l’Expo 67 au divorce de ses parents, en passant par ses années passées au lycée, la cinéaste dessine le portrait de sa famille et expose la relation qu’elle entretient avec les lieux et les événements qui ont marqué sa jeunesse.
Flûtier de Howie Shia, dans cette courte animation, un jeune garçon fait un bond en avant loin de la normale, fait ses adieux à ses camarades de classe et disparaît dans le paysage urbain et au-delà. Dans le même temps, une jeune fille s’inspire pour réinventer son espace avec l’art.
Engine 371 de Kevin Langdale, ce court métrage d’animation se penche sur la construction du chemin de fer transcontinental du Canada avec esprit et fantaisie. Le moteur 371 illustre la lutte que les humains ont avec la nature et comment cette tension fondamentale a uni un pays. Un film sans paroles.
L’invasion des crustacés de l’espace de Jante Perlman, découvrez ce court métrage d’animation rigolo, qui reprend un thème des films de série B des années 1950 pour raconter la visite de deux créatures galactiques sur notre planète. Réussiront-ils à communiquer avec les terriens? Une production de l’Office national du film du Canada avec la participation du Congrès du travail du Canada.
Sainte Barbe de Caude Barras et Cédric Louis, court métrage d’animation sur Léon, un petit garçon chauve qui aime beaucoup son grand-père. Il aime la barbe hirsute du vieil homme, cette grosse masse de poils noirs qui semble douée de pouvoirs magiques. Sa grand-mère, par contre, voudrait bien la couper pour que son mari retrouve l’allure distinguée de ses jeunes années. Léon, toutefois, veille au grain : tant que grand-père vivra, la barbe restera! Mais voilà qu’un bon matin grand-père ne se réveille pas. Léon est triste, d’autant plus que sa grand-mère en profite pour lui raser le visage. Adieu la sainte barbe qui lui couvrait le menton… Pour conjurer sa peine, Léon creuse une fosse, au cœur de la forêt, dans laquelle il dépose son précieux secret. Film sans paroles.
Paradis de Jesse Rosensweet, dans cette ville toute de métal, les personnages sont en fer-blanc et évoluent sur des rails dans un univers hyper-mécanisé.
Vive la rose de Bruce Alcock, inspiré d’une chanson d’Émile Benoit puisée dans le répertoire traditionnel francophone de Terre-Neuve, Vive la rose de Bruce Alcock est le récit touchant d’une histoire d’amour tragique entre un pêcheur et une belle femme emportée par la maladie. Le film est aussi un hommage au territoire, à la mer et au mode de vie âpre des gens de la côte, ainsi qu’une spectaculaire performance de cinéma d’animation tourné en pleine nature, dans une cabane construite sur les rochers bordant une petite baie.
Au pays des têtes de Claude Barras et Cédric Louis, court métrage d’animation racontant l’histoire d’un petit vampire. Ce qu’il fait? Chaque soir il quitte son refuge pour aller décapiter des enfants… Parce que son épouse capricieuse recherche une jolie tête à la peau lisse pour remplacer la sienne, vieillissante. Un bien triste boulot d’autant plus que Madame n’est jamais satisfaite et que les têtes roulent à ses pieds! Pastichant l’esthétique des classiques du cinéma d’horreur, les réalisateurs livrent ici un conte drôle et cruel, qui n’est pas sans rappeler les mondes baroques et les paysages expressionnistes de Tim Burton. Un régal pour les yeux, un délice pour l’esprit!
Train en folie de Cordell Barker, Dans un train bondé, des passagers heureux font la fête sans se soucier du destin qui les attend au détour. Lorsqu’une catastrophe se produit, une lutte des classes aussi amusante qu’impitoyable s’amorce. Il y aura évidemment des victimes, mais à la fin, tous seront égaux.
Train en folie marque le retour au meilleur de sa forme du réalisateur de Le chat colla.. et de Tombé du ciel. Rythmé aux notes de Ben Charest (compositeur des Triplettes de Belleville), Train en folie vous invite à un voyage aussi drôle que fatal.
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