Description
Je m’appelle Louis Després, j’ai 28 ans. J’habite à Montréal, dans cette ostie de province de merde. Je ne sais pas ce que j’aime. Je ne sais pas qui j’aime. Je ne sais pas ce que je veux faire de ma vie. Je ne sais pas qui je suis.
Mais je sais pourtant que je ne suis pas cet Autre.
Cet Autre est beau, sa langue est belle et séduisante – mais je ne la parle pas. Il est entouré d’amis – je n’en ai pas. Il est heureux – je ne le suis pas. Depuis peu, cet Autre est mon voisin de palier. Sa présence à mes côtés, sa simple existence me rappellent sans cesse ma propre déchéance et m’apparaissent de plus en plus intolérables.
Je me sentirais tellement mieux s’il n’était pas là… Tellement mieux parmi les miens : fils et filles de la Laurentie.
Bonus
Commentaires audio des réalisateurs avec le critique Georges Privet,
Courts-métrages : Quelques éclats d’aube (Simon Lavoie)
Le silence nous fera écho (Mathieu Denis)
Presse
« La musique (sacrée) et la beauté des œuvres littéraires viennent agir comme des bouffées d’oxygène et dessinent en filigrane une lutte fantastique à finir entre la dépression que vit le Québec contemporain et la possibilité d’une ouverture vers un monde meilleur, un chemin que pourrait ouvrir l’art, porteur de vision. » in Louis et le Québec 28 ans après Le confort et l’indifférence, Sanshors-champ ni horizon de Philippe Gajan et Marie-Claude Loiselle, 24 images
« Un film destiné à choquer et à éveiller le public, en alertant sur des problématiques peu abordées… » Charles-Henri Ramond, Films du Québec
« Les longues scènes presque sans action visent à laisser des impressions, des empreintes sur les spectateurs qui ressassent toutes sortes d’émotions fortes. » Karl Filion, Cinoche
« Constitué de 28 plans-séquences d’une lenteur calculée, LAURENTIE atteste de la grande rigueur formelle de ses auteurs… » François Lévesque, Médiafilm
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