Discriminée et victime de persécutions systématiques, la minorité musulmane des Rohingyas s’est vue contrainte en 2017 de fuir le Myanmar bouddhiste. Un des camps de réfugiés les plus importants s’est formé au Bangladesh. Ces violations brutales des droits de l’homme laissent des plaies profondes. Elles sont visibles dans les rêves et les dessins d’enfants. Comment parvient-on à continuer de vivre lorsque l’on a perdu sa maison et souvent sa famille ? Sous quelle forme peut-on rendre palpables ces expériences d’exil inconcevables qui s’inscrivent dans les générations suivantes ? Les prises de vue multiples et diverses approchent ces questions accablantes de manière poétique et laissent apparaître quelques lueurs d’espoir.
Festival de cinéma de la ville de Québec (2020) : Prix du public
Festival international du cinéma francophone en Acadie (2020) : Prix La Vague (meilleur long métrage documentaire)
DOCSMX (Festival international de films documentaires de Mexico) (2020) : Prix Global Docs
" Errance sans retour se démarque d'une longue liste de ces films (sur les camps de réfugiés) en établissant des équilibres délicats entre une perspective individuelle et collective et entre une vision naturelle et esthétique du sujet, plutôt qu'une vision esthétisante. "
Modern Times Review
" Le film se déploie avec une réalisation mature qui parvient à transmettre le lourd fardeau d'une humanité maladroite dans l'ordre de ses priorités. "
El Norte de Castilla
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