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ONF, Felix Rose
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Réalisé par :
L'histoire
D'origine modeste, les frères Paul et Jacques Rose sont touchés par le statut misérable des ouvriers de l'usine où travaille leur père dans les années 1960. Convaincus que la bourgeoisie s'est construite sur l'exploitation de leurs aînés, ils s'intéressent au sort des francophones, alors confinés à des rôles subalternes. Leur militantisme les conduit à s'impliquer dans des comités de citoyens où circulent des idées qui déplaisent aux autorités. Après un séjour à la Maison du pêcheur, à Percé, ils se joignent au Front de libération du Québec (FLQ). En octobre 1970, l'enlèvement et l'exécution de Pierre Laporte par la cellule Chénier, dont ils font partie, constituent un choc pour leur mère, Rose. Le déroulement des procès et les conditions de détention l'amèneront à s'engager en faveur des prisonniers politiques.
(Source : Cinoche)
Technique
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ProductionColette Loumède, P.-A. Allard, Félix Rose, Marco Frascarelli - Sociétés de production : Office National du Film du Canada (ONF), Productions Babel
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ScénarioFélix Rose
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Conception visuelleVincent Allard, Éric Piccoli
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Direction photoVincent Allard, Éric Piccoli
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MontageMichel Giroux
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MusiquePhilippe Brach, La Controverse
Affiche
Genre
Thème(s) du film
Sélection en Festival en France
Sélectionné au Prix lycéen du cinéma québécois
Fiches pédagogiques
Distribution au Canada
Distributeur une projection en France
Bande-annonce
La presse en parle
L’AVIS DE MEDIAFILM
En plus de réhabiliter avec nuances la mémoire de son controversé paternel, Félix Rose (coréalisateur du documentaire YES) a produit une synthèse précieuse et étoffée de l'histoire du Québec moderne. De fait, le parcours de Paul Rose est exposé avec une grande clarté, en relation constante avec les événements conflictuels (sociaux, politiques, linguistiques) qui ont secoué la province durant cette période. Le militant y est dépeint comme un homme cultivé, articulé, calme, loin de l'image de tête brûlée pouilleuse souvent véhiculée dans les médias. Du reste, la mère de Paul Rose, d'origine modeste, se révèle dans le film une oratrice de talent, mais surtout, un modèle de sagesse et de résilience, en tant que cofondatrice d'un mouvement de défense des prisonniers politiques. Disposant d'une abondance de films de famille et de documents d'archives inédits, le cinéaste les a agencés de manière alerte avec ses éclairants témoignages de première main, dont celui, souvent émouvant, de Jacques Rose.
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