Pierre Audebert nous a livré cette semaine deux palpitantes analyses sur la formidable fresque criminelle montréalaise de Podz. Avec son budget élevé et sa facture visuelle ambitieuse, Mafia Inc se présente comme un polar froid et sombre qui respecte parfaitement les codes propres à ce genre d’histoires, toujours très populaires aux États-Unis et en Italie, mais qui restait encore jamais vu au Québec. On vous invite à vous plonger dans son univers !
L’une entre, l’autre sort, analyse de séquence
« Après l’excellente série Cardinal, Podz revient au cinéma avec un vrai film de genre. Mais au-delà des multiples références et réinterprétations des codes, tant au niveau des personnages que de l’intrigue, des motifs criminels obligés que des morceaux de mise en scène d’anthologie, ce Mafia inc. porte haut ses spécificités québécoises, affichant notamment des mafieux à tailles et visages humains. Mention spéciale à Marc-André Grondin dont la rouerie et la vilainie feront date et qui compose un méchant des plus maléfiques et le dispute à un magnifique Sergio Castellitto et à la lumineuse Mylène MacKay, partie émergente de ce casting impeccable. »
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Blanchir – Mafia Inc ou l’enlèvement des couleurs
Pierre Audebert revient également sur le formidable travail de la couleur dans Mafia Inc. « De même que son scénario brasse des thématiques majeures du genre, les relocalise et les réactualise, la réalisation et la direction artistique opèrent un travail minutieux de ravalement esthétique au service du point de départ de l’intrigue, à savoir ce blanchiment comme parangon de la respectabilité sociale. Ainsi, Podz prend le contre-pied de ses illustres prédécesseurs – italo-américains pour certains – préférant les couleurs sulpiciennes et mortuaires. Pour ce faire, la lumière est crue et pousse les blancs jusqu’à saturation, irradiant une colorimétrie se déclinant alors du beige au bleu pâle. Voici quelques repères et points de comparaison qui vous donneront peut-être envie d’explorer ce beau film du genre plus en profondeur, afin de mieux en admirer sa sophistication et ses nuances québécoises. »
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